Les enfants poussés au bord de la folie
Barres chocolatées, sodas, plats préparés, autant de produits hyper-phosphatés qui sont un désastre pour les enfants et entraînent hyperactivité, agressivité, céphalée et insomnie. Frédérique Caudal, pédiatre, après deux ans d’expérience en cabinet, a constaté qu’une diète alimentaire sans additifs phosphatés rattrape en quatre jours les enfants et leur évite le médicament à la mode, la Ritaline.
Les phosphates sont quasiment présents dans tous les aliments contenant des additifs. Leur utilisation est telle que, depuis 10 ans, leur présence a augmentée de 300 %. Si les phosphates sont nécessaires à la croissance des enfants et au bon fonctionnement du corps, ils entraînent, lorsqu’ils sont en excès, de graves troubles du comportement.
Chez les sujets sensibles, l’intoxication au phosphate provoque un dérèglement du métabolisme, en bloquant la sécrétion de l’hormone noradrénaline des glandes surrénales, laquelle commande et règle le flux des excitations nerveuses cérébrales. D’où un dérèglement du comportement qui se manifeste dès le sevrage lorsque l’enfant passe du lait maternel au lait de vache. La situation se détériore avec l’alimentation « normale » vers 2 ou 3 ans (avec l’apport de céréales enrichies à la lécithine de soja) pour atteindre un point culminant vers 10-13 ans et se poursuit à l’adolescence puis à l’âge adulte.
Il faut noter que cette hypersensibilité aux phosphates ne concerne que 5 % des filles alors que 10 % à 20 % des garçons sont touchés et plus particulièrement les enfants longilignes ou athlétiques et musclés. Étrangement, les obèses ne sont pas atteints.
Hyperactivité, violence, instabilité émotionnelle, difficulté de concentration en classe, insomnies, impulsivité, incapacité à s’adapter et s’intégrer, distraction permanente, morosité, susceptibilité exagérée, difficultés de langage et troubles du sommeil majeurs peuvent souvent être dus à cette overdose de phosphates. Mais, face à la vague des troubles lourds du comportement qui touche, depuis une décennie, des millions d’enfants des pays développés, la médecine officielle ne propose qu’une solution : une amphétamine nommée Ritaline. Cette drogue (interdite depuis les années 70 car elle servait de dopant aux sportifs) n’offre pourtant que peu de résultats et s’accompagne d’effets secondaires catastrophiques.
Vous pouvez dépister facilement une intoxication aux phosphates par la mesure du pH salivaire grâce à une bandelette test de pH (en pharmacie). Un pH alcalin de 8 ou 9 dès le réveil signifie que l’intoxication est avérée.
Pour confirmer ce premier diagnostic, éliminez de l’alimentation de l’enfant tout additif phosphaté pendant quatre jours. Son état devrait s’améliorer de manière spectaculaire.
L’antidote incontesté contre les phosphates est le vinaigre de vin (acide acétique) qui annule l’effet des phosphates à petite dose (alors que l’ingestion de 75 mg de phosphates suffit à provoquer une rechute en 20 à 30 minutes), la prise d’une cuillère de vinaigre de vin avec autant d’eau et un peu de miel (pour le goût) va prévenir toute rechute et peut se pratiquer préventivement. À prendre une fois par jour pendant huit jours. Il
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faut s’arrêter lorsque le PH salivaire est devenu acide (PH 5 ou 6). Attention : Le vinaigre de cidre (acide malique) ou le citron (acide citrique) aggravent l’effet des phosphates.
Pour plus d’infos, lire : « La drogue cachée : les phosphates alimentaires », de Herta Hafer. Éditions du Madrier, tél. 00 41 21 887 78 21.
Comment agit le phosphate ainsi ajouté dans l'organisme ? : Il va provoquer une alcalose métabolique décelable dans les liquides corporels. Madame Hafer fut confortée dans ses recherches par plusieurs familles coopérantes. Elle découvrit ainsi que l'ingestion de noix donnait une alcalinité massive. Les valeurs normales du Ph salivaire de 6 à 7 se modifiaient jusqu'à un Ph de 9. Chez certains types morphologiques d'enfants la sécrétion d'acétylcholine est brutalement augmentée par la prise de phosphates et l'hormone sympathique (la noradrénaline : neuromédiateur du cerveau frontal) est bloquée, ce qui va libérer le cerveau reptilien, d'où la violence, l'excitation dans les gestes, la parole, voire des tics chez ces enfants qui ne peuvent se contrôler qu'avec de grands efforts. Bell et coll. ont montré que le phosphate active la glande parathyroïde et mobilise le calcium des os, et aussi le potassium et le magnésium.
En clair, les phosphates, peu onéreux, servent de substance liante, antiagglomérante, émulsifiante, très pratiques pour la confection de conservateurs, gélifiants, épaississants, stabilisants de l'agro-alimentaire, volontiers utilisés dans les plats tout préparés.
En pratique, ce test de Madame Hafer donnant ses effets en quatre jours, s'il est fait à 100%, il peut être proposé aux parents de donner à leur enfant pendant quatre jours :
• du riz normal (pas incollable), toutes les pâtes, les céréales, les légumes, la soupe, le poulet, le poisson (non pané), la dinde (en attendant de trouver la charcuterie sous vide à la grande surface notée " sans polyphosphates conformément à la réglementation en vigueur " comme les marques Fleury-Michon ®, Herta ®, Grand Jury ®, Madrange ®) .
• de faire la purée avec de la crème diluée avec de l'eau au lieu du lait, de se remettre au pain (beurré éventuellement) en attendant de trouver les biscuits, cakes, pains d'épices faits au bicarbonate de sodium, au carbonate acide de sodium, au tartrate de sodium et pas aux levures chimiques toutes phosphatées, les tartes, les croissants, les chaussons aux pommes, les meringues conviennent tout à fait ...
• d'utiliser le lait de riz nature pour faire les crêpes, les sauces, le bol du matin pour les céréales et utiliser un cacao de type Banania ®, ou le moins cher des marques de certaines grandes surfaces (sans lécithine).
• Le lait de coco peut être utilisé dans les sauces, pour cuisiner.
• tous les fruits sont possibles sauf les agrumes.
• L'antidote incontesté est le vinaigre de vin (acide acétique) ce dont ces enfants raffolent depuis qu'ils peuvent manger des cornichons. Souvent ils vont chercher les petits oignons au vinaigre au fond du bocal et saucent les fonds de saladiers depuis tous petits. D'où l'intérêt de mesurer le Ph salivaire du matin, volontiers très alcalin et invitant à l'usage de cornichons dans la journée ou à la
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prise d'un mélange de vinaigre (une à deux cuillères à café) dans de l'eau tiède avec un peu de miel, par exemple, le matin.
• Toujours vérifier les étiquettes, les compositions peuvent changer ...
La prise de 25 mg de phosphore, soit 75 mg de phosphate va donner une rechute, en moyenne en 20 minutes par la prise d'un liquide (soda à l'acide citrique, un verre de 1 dl de Coca à l'acide phosphorique ...) et en 30 minutes par la prise d'un solide, fonction mathématique de la réaction chimique mise en jeu.
Certains parents ont fait spontanément la même diète phosphatée pour eux-mêmes que pour leur enfant et m'ont rapporté des disparitions de migraines ayant résisté à tous les traitements, de névrodermite, de sautes d'humeur, de troubles du sommeil, ce que l'on retrouve dans la liste des symptômes sensibles aux phosphates.
En conclusion : Les jeunes en déficit de l'attention, avec ou sans hyperactivité, posent un réel problème tant à l'école, que dans leur famille, ou dans leurs activités sportives, de loisirs, avec les copains. Nombreux sont ceux qui bénéficient de rééducations diverses, tant psychomotrices, qu'orthophoniques voire psychothérapeutiques ou encore de médications de type Ritaline ®. Ce travail s'appuie sur le livre de Madame Herta Hafer, pharmacienne allemande, dont le fils traité par la Ritaline en 1972 développa des infections, de type caries dentaires, angines à répétition. C'est alors que l'idée lui vint d'essayer d'ôter les phosphates ajoutés dans l'alimentation de son fils, observant que ses infections témoignent d'un état d'alcalose compensatoire suite à une acidose ...due aux phosphates ?...Cette diète pauvre en phosphates se révéla efficace en quelques jours. Ce livre résume quatre années de publications internationales de 1972 à 1976, ayant montré qu'elle est simple à réaliser, peu onéreuse avec des effets reproductibles. Ce livre est traduit en français en 1985, en Suisse, par Madame Luce Péclard dont le fils de 6 ans, fut le premier normalisé par cette diète. Une association de parents se forma en suisse romande, efficace depuis 25 ans.
Pour acheter le livre de la diète Hafer : contacter Mme Péclard en Suisse (traductrice du livre) : dieter-o- buhler@bluewin.ch.
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Les enfants hyperactifs
Le trouble de l’hyperactivité avec ou sans déficit de l’attention (THADA) ou trouble hyperkinétique (terme utilisé par l'OMS) est un problème neurologique qui signifie qu’un enfant atteint a un niveau d’attention et d’impulsivité qui ne correspond ni à son âge ni à son développement. Cet enfant a un problème de comportement qui est le résultat d’un trouble biochimique au niveau du cerveau (trop de dopamine et pas assez de sérotonine).
Plusieurs inconnues demeurent mais les spécialistes semblent cependant unanimes pour conclure que le problème est d'ordre neurologique : un fonctionnement entre deux secteurs du cerveau est perturbé.
Une chose est certaine : l’hyperactivité ne fait preuve d’aucune discrimination et se manifeste dans tous les types de familles, toutes les races et tous les pays. Selon les données les plus récentes, sa prévalence serait de 5 à 10 % des enfants scolarisés et toucherait plus de garçons que de filles.
Les études épidémiologiques montrent que le THADA est le trouble mental le plus fréquent chez les élèves. Certains spécialistes avancent que 40 % des enfants ayant des troubles d’apprentissage ou du comportement en milieu scolaire sont touchés alors même que leur Q.I. est normal.
L’enfant présentant ce syndrome a généralement les comportements suivants : • agite souvent ses mains et ses pieds ou se tortille sur sa chaise • a du mal à rester assis quand on le lui demande • agresse facilement les autres enfants
• a du mal à s’intégrer dans un groupe (pas de véritable ami) • est un brise-tout • ne sait pas obéir • ne sait respecter aucune limite (ni observer les distances)
• ne respecte aucune sphère intime • présente un comportement impossible lorsqu’il est en visite • est un ""trouble-fête"" • est très nerveux et remuant lorsqu’il est assis (à table, à l’école) • ne tire aucune leçon de ses expériences • se retire en général du groupe formé, ne participe pas aux jeux de groupe
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• a des manies bizarres (joue avec ses cheveux, fait tourner des roues, fait des grimaces, grogne, ligne des yeux)
• est inépuisable mais épuisant pour l’entourage • a des troubles du sommeil • a des difficultés à se concentrer • est faible en lecture et/ou en écriture (légasthénie) • est faible en calcul (dyscalculie)
• a des difficultés de langage (prononciation, grammaire)
• est remarquablement calme quand il a de la fièvre (sans médicament) et il est alors possible de communiquer avec lui
• réagit de manière inverse aux médicaments (surtout ne pas leur donner de calmants tels sirops pour la toux avec codéine)"
Il faut souligner quand même chez ces enfants certains points positifs comme leur belle énergie, leur potentiel intellectuel souvent élevé et surtout une imagination et une créativité remarquables.
J’ai pu constater au niveau dentaire des retards d’éruption, des grincements de dents, une mauvaise haleine et extrêmement peu de caries.
Ces enfants peuvent également avoir une forte sudation (par exemple la nuit) et dans certains cas présenter des signes de strabisme.
Ces symptômes s'amendent avec un régime alimentaire approprié (Hafer).
Il est bien évident que ces symptômes ne sont pas tous présents et à des degrés divers, chaque enfant étant différent. Il existe divers degrés d’hyperactivité (léger, moyen, sévère). Il y a également des enfants atteints du déficit de l’attention qui n’ont que peu ou pas d’hyperactivité motrice.
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Diète HAFER = sans phosphate Docteur Frédérique Caudal
Test thérapeutique pour l’enfant atteint de déficit de l’attention et hyperactivité ou DAHA (= diète phosphatée) de 4 jours ...
Cette thérapeutique permet depuis 25 ans de stopper la Ritaline chez les enfants et les jeunes atteints de DAHA, ou SPO « Syndrome Psycho-Organique » pour les suisses ou MBD « Minimal Brain Dysfonction » pour les Anglosaxons.
La diète HAFER résout la situation très rapidement, sans passer par la Ritaline, même si les parents qui consultent n’en peuvent plus de vivre le quotidien avec leur enfant, de consulter tous les psys possibles sans résultat probant... Je les invite à quatre jours encore de patience, juste occupés à ôter de l’alimentation de leur enfant un additif apparu dans la chimie alimentaire depuis les années 60, et augmenté de 300% en quelques années.
Tout ceci est détaillé dans le livre de madame Herta HAFER, pharmacienne allemande (et de son époux, chimiste) : « La drogue cachée : les phosphates alimentaires, cause de troubles du comportement, de difficultés scolaires et de délinquance juvénile » écrit en 1976 et traduit par madame Luce PECLARD en 1978, qui en est à sa 6° édition revue et enrichie de nouvelles expériences et mises à jour. Vous pouvez aussi acquérir le plan de menus créé en Suisse romande par le collectif de parents, et la grille de dépistage chez les enfants et les adultes.
Je laisse d’abord la parole à madame Luce PECLARD, que je remercie ici pour sa disponibilité au téléphone, et ses conseils liés à une longue pratique, qui a commencé par son fils (comme pour madame HAFER) immédiatement normalisé dans tous ses troubles par la diète phosphatée.
« Entendons-nous bien : les phosphates en tant que tels sont nécessaires à la croissance et au bon fonctionnement de l’individu, mais c’est leur excès dans notre nourriture qui est préjudiciable à certains enfants, en moyenne deux à trois sur dix et surtout des garçons, pour continuer à influencer ensuite leur comportement d’adolescents et d’adultes. Les effets de cette intolérance physique aux phosphates commencent à se manifester au moment où l’enfant quitte le stade du nourrisson pour une alimentation «normale», donc dès l’âge de 2 ou 3 ans, pour atteindre un point culminant vers 10 à 13 ans et se manifester encore durant l’adolescence, suffisamment en tout cas pour empêcher un développement harmonieux en cette période si importante de la vie.
L’intoxication aux phosphates (qui n’est pas une allergie) se manifeste par l’apparition du « syndrome psycho-organique » (SPO) ou « Dysfonction cérébrale minimale » (MzD). Les symptômes se répètent jusqu’à l’âge adulte et y persistent, sans être aussi frappants qu’à l’âge scolaire. Dans leur phase aiguë, ces troubles caractériels vont de l’hyperactivité à l’agressivité chez des sujets dont l’intelligence souvent très vive est inhibée par des réactions incontrôlables par eux : instabilité émotionnelle, impulsivité, incapacité de
concentration, d’adaptation, d’intégration, distraction, morosité, agitation en classe, susceptibilité et
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hostilité, sources de bagarres. Il n’est pas difficile de déduire de ce qui précède, que les jeunes souffrant de telles anomalies de comportement sont dans un état de “mal-être” dont ils ne sont pas responsables ; ils essaient d’y remédier à leur manière, soit par des actions d’éclat attirant l’attention (punks, gangs d’adolescents, etc.), soit par des actes gratuits de violence les menant à la délinquance (20% des jeunes criminels seraient à l’origine affligés du syndrome SPO), soit enfin par une tendance marquée à recourir aux excitants et stupéfiants (tabac, alcool, médicaments, opiacés, etc.), lesquels les soulagent momentanément, certains les emprisonnant hélas dans la dépendance.
Par quel cheminement physique l’excès de phosphates alimentaires passe-t-il pour aboutir au trouble de comportement ? Face au comportement perturbé de son propre fils durant toute sa scolarité, Mme HAFER articule sa recherche de psychologues en psychiatres, de médecins en neurologues, jusqu’au moment où elle découvre les travaux de grands spécialistes américains comme Ben F. FEINGOLD et Paul D. Mac LEAN (1974 - 1978) sur l’hyperactivité et les dérèglements du cerveau. Ses déductions l’amènent à découvrir que les additifs phosphatés excessifs dans la nourriture sont à l’origine de ces troubles et qu’une diète appropriée, pauvre en phosphates, fait disparaître l’anomalie de comportement dans les 3 jours, tandis qu’un écart de régime réintroduit le syndrome SPO dans l’espace d’une demi-heure à une heure.
Chez le sujet sensible, l’intoxication au phosphate provoque un dérangement du métabolisme, en bloquant la sécrétion de l’hormone noradrénaline des glandes surrénales, laquelle commande et règle le flux des excitations nerveuses au niveau des synapses dans le cerveau. D’où le dérèglement du comportement, qui échappe à la personne elle-même, fût-elle douée d’une grande volonté. Dans ce processus, il semble que soient altérés les neurotransmetteurs qui assurent le délicat transport de substances chimiques entre les différentes parties du « cerveau trinitaire ».
L’antidote incontesté reste donc le vinaigre de vin ou acide acétique qui complexe et annule les phosphates à très petite dose. Alors que l’ingestion de 75 mg de phosphate suffit à provoquer une rechute en 20 à 30 minutes, la prise d’une cuillère à café de vinaigre de vin avec autant d’eau et un peu de miel ou de sirop, que les enfants appellent « la potion magique », va prévenir toute rechute et peut se prendre préventivement en cas de fête ou anniversaire (où il peut se trouver un cake fait à la levure chimique ordinaire...). Généralement il s’agit d’enfants qui aiment les cornichons, qui saucent les fonds de saladiers depuis tout- petit, voire qui aiment les pickles, câpres... tout cela au vinaigre de vin. Le vinaigre de cidre ou acide malique ne fera rien par rapport aux phosphates, quant au citron ou acide citrique il renforcera l’effet des phosphates. En France la dolomite, sous forme de poudre de roche est utilisée à raison d’une ou deux gélules par jour (à ouvrir et mélanger à la compote ou autre en rentrant de l’école afin de neutraliser ce qui aura pu être grignoté à l’insu des parents).
La coopération de l’enfant ou du jeune a été ma plus grande surprise, il est tellement soulagé que c’est lui qui surveille les étiquettes... ramène les emballages du grignotage en dehors de la maison.
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Cette hypersensibilité aux phosphates concerne de 10 à 20 % des garçons... mais aussi 5 % des filles... tous des jeunes, minces ou longilignes, souvent des sportifs, musclés (ayant donc une prédominance de fibres musculaires striées) par opposition aux autres jeunes.
Vous pouvez aussi dépister cette sensibilité par la mesure du pH salivaire, par la bandelette test. Le matin : un ph alcalin à 8 ou 9 dès le réveil vous fera pratiquer la diète phosphatée avec succès.
Pour ma part, je profite de la diète phosphatée pour inviter les parents à acheter des huiles de première pression à froid, donc vivantes, capables de rancir, à mettre au réfrigérateur une fois ouvertes, afin de protéger le cerveau de cette hypersensibilité, ainsi que les membranes cellulaires, phospholipidiques : faire la sauce de salade avec un mélange d’huile d’olive, monoinsaturée et d’huile de colza ou de tournesol, polyinsaturée... la supplémentation d’huile de cameline en spray, ne peut qu’être bénéfique.
Lors de cette diète je propose l'attitude suivante : prendre tous les jours la potion au vinaigre, plutôt le matin, et cesser quand le pH salivaire, au réveil, est devenu acide (pH à 5 ou 6).
Prendre aussi une gélule de dolomite en rentrant de l'école, avec le goûter (la mélanger à une compote, par exemple), pendant une semaine ou plus longtemps si l'enfant mange à la cantine et ne peut éviter les mets contenant l'additif phosphaté. Pour l'enfant une gélule suffira, donner deux gélules à l'adolescent pour avoir le même effet.
Depuis 25 ans cette diète phosphatée a fait ses preuves en Suisse, en Allemagne et aux Etats-Unis ainsi que dans divers hôpitaux de Suède et de Norvège en permettant de stopper la Ritaline. Pour mes patients; la diète HAFER a permis la régression complète de ce syndrome. En conclusion, la diète HAFER évite toute prise de Ritaline.
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Calcium - Magnésium
L'excès de phosphate entraine le calcium et le magnésium. La dolomite contient du calcium et du magnésium. Elle existe en gélules. Prendre 1 à 2 gélules par jour en rentrant de l'école avec le goûter pour les enfants. La mélanger dans une compote pendant une semaine ou plus si l'enfant mange à la cantine et ne peut pas éviter les mets contenant l'additif phosphaté.
En France, certains recommandent la prise régulière de dolomite (minéral calcaire - CaMg - de la roche sédimentaire), qui se présente sous forme de poudre de roche est utilisée à raison d’une ou deux gélules par jour (à ouvrir et mélanger à la compote ou autre en rentrant de l’école (ou au cours d’un repas possiblement phosphaté) afin de neutraliser ce qui aura pu être grignoté à l’insu des parents). Mais tout le monde ne semble pas d’accord, la prise de minerai pourrait charger les reins et le foie.
Le calcium-magnésium : à avoir sur soi, et à utiliser dès que, lors d’une invitation, un repas, un gouter s’avèrent "douteux". L’enfant prend alors deux gélules, avant de consommer le gâteau dont la composition laisse supposer la présence de levure chimique. Dans l’estomac et avant toute assimilation, le Ca++ et le Mg ++ vont complexer le PO4– faisant un précipité neutre.
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Témoignages
Steven
"Depuis sa plus tendre enfance, Steven a fait des otites à répétition, soignées systématiquement avec des antibiotiques, et ses nuits étaient difficiles.
Depuis sa rentrée à l'âge de 2 ans à la maternelle, il a souvent perturbé le rythme et la tranquillité de ses camarades et j'ai reçu des réprimandes des autres mamans.
Il souffrait aussi de désordres du centre moteur, de strabisme, de transpiration excessive, d'allergies, de douleurs aux jambes et de difficultés respiratoires.
Nous avons consulté un allergologue qui nous a confirmé que Steven était allergique aux produits laitiers ou au pollen etc.... Il a prescrit du Vigigan (un anti-allergique), qui a eu pour effet de provoquer une allergie cérébrale. Steven ne pouvait plus contrôler les muscles de ses yeux et de ses membres, il avait des pertes de mémoire et des crises d'autisme.
Nous avons dû le faire opérer deux fois pour mettre des drains dans ses oreilles, afin d'éviter les otites à répétition, mais cela n'a pas amené d'amélioration. Au contraire, Steven continuait à être malade, les nuits étaient toujours aussi pénibles et son caractère devenait de plus en plus ""trouble - fête"", il était attiré de façon excessive par le feu et ne montrait jamais de signes d'affection. Notre vie de famille était complètement gâchée.
Vers l'âge de 4 ans et demi, deux grosseurs sont apparues sur son tibia gauche et une déformation osseuse sur son sternum. Les troubles du comportement sont passés de l'hyperactivité à des moments, voire des journées d'absence, renfermé dans son monde, ne prononçant que des paroles incohérentes.
En plus, sa peau devenait comme du sable, un érythème le démangeait terriblement et ses problèmes visuels et son strabisme s'aggravaient....
Nous avons fait effectuer à nouveau toute une série de tests et d'analyses, pour apprendre que Steven souffrait bien de tous ces symptômes (granulome annulaire profond sur le tibia, déformation osseuses au sternum, strabisme, crise d'autisme, hyperactivité, eczéma), mais aucun docteur n'avait la solution. Au contraire, chaque prescription causait encore plus de troubles et aggravait l'état de Steven.
Un jour où je pleurais sans retenue en allant le chercher à l'école, un médecin, mère d'élèves de la même école, le Dr Martine Blanc, me proposa de lire l'ouvrage "" la drogue cachée "" de Hertha Hafer sur les phosphates alimentaires, traduit en français par Luce PECLARD, puis en italien par Aldo Massarotti ingénieur chimiste. J'ai lu cet ouvrage et je réalisais que d'autres familles vivaient le même drame. Après la lecture, j'entrepris de vider la maison de tous produits comportant sur l'emballage les mots tels que colorants, liants, émulsifiants, additifs, lécithine, etc.... et le 20 octobre 1994, c'est avec sérieux que je commençai la diète de désintoxication pour Steven et ensuite le régime sans phosphates.
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Qu'elle ne fut pas ma surprise de remarquer que, de jour en jour, Steven redevenait un enfant normal, affectueux et cohérent, et que sa santé s'améliorait.
Au mois de novembre, nous devions encore faire des analyses à l'hôpital des enfants de Berne, où le rendez- vous avait été pris avant le début du régime. Nous nous sommes donc rendus à l'hôpital de Berne où malgré mes recommandations quant au régime sans phosphates, Steven a eu de la nourriture normale. En plus, on lui a administré de la levure de bière pour faire des tests. Vingt-quatre heures plus tard, Steven a recommencé à transpirer, sa douceur s'est transformée en agressivité, les nuits agitées avec grincements de dents, cauchemars, pleurs et peurs sont revenues. En sortant de l'hôpital, Steven avait un troisième granulome annulaire profond sur le tibia.
De retour à la maison, nous avons repris immédiatement le régime et après 7 jours, Steven avait retrouvé le sourire et était de bonne humeur. Il dormait de nouveau la nuit et tout doucement, son caractère est redevenu celui d'un enfant normal. Il a recommencé à parler de façon cohérente et a retrouvé sa mémoire.
Peu à peu les granulomes et les déformations osseuses se sont résorbées et ont complètement disparu, de même que les problèmes O.R.L, le strabisme et les troubles de la vue.
Il n'a plus d'allergie d'aucune sorte et il déborde de joie de vivre, il est affectueux et mène une vie sociale agréable et a beaucoup de copains. Il a pu suivre une scolarité tout à fait normale.
Les quelque fois où Steven a fait des entorses à son régime, nous avons pu constater immédiatement la réapparition d'anciens symptômes.
Avec maintenant 5 années de recul, nous avons acquis la certitude que les troubles dont souffrait Steven étaient liés à l'alimentation trop riche de nos jours en phosphates ajoutés, colorants et conservateurs qui peuvent déclencher, chez certains enfants, des allergies organiques et cérébrales."
Forum
J'ai un petit garçon de 3 ans et demi qui flirte beaucoup avec les symptômes de l'hyperactivité sans toutefois remplir toutes les cases.
De crises en crises (depuis qu'il a quatre mois, avant il était très paisible), nous en avons fait notre parti et essayé de l'accompagner au mieux avec ses particularités : violence à la crèche (envers les autres et envers lui – même), aucune assimilation de la frustration (obligée de répéter aux éducatrices que nous étions pas des parents permissifs à outrance ou démissionnaires pour justifier que notre enfant était couché par terre dès qu'il n'obtient pas quelque chose), troubles de l'attention (à 3 ans et demi il dit plein de choses sans faire aucun effort de prononciation et à deux ans et demi il ne disait que maman) et à fond tout le temps, courir, sauter, crier pour parler , etc...
Et bien sûr les points positifs de mon loulou chéri : plus câlin que la normale, très fort pour tout ce qui est visuel, adore le sport avec papa pour canaliser, très doué pour entrer en communication avec les autres
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(quand il ne tape pas mais grâce aux éducatrices de la crèche ce problème s'est beaucoup calmé), adore faire l'andouille quand il n'y a pas de crises et plein d'autres trucs....
Si j'interviens aujourd'hui c'est parce qu'il y a quatre jours je suis tombée sur deux lignes d'un post d'une maman qui parlait de Diète Hafer pour soigner l'hyperactivité.
Pour tout vous dire je n'ai jamais consulté pour mon loulou. Pas envie qu'on revienne remettre en question ce que nous avions mis en place avec son papa ou encore pire : un médicament.
Et je n'avais jamais entendu parler de ce régime sans phosphates.
Les articles sur le sujet m'ont interloquée et dès le soir même je bannissais à la maison tous les aliments détractés et en tout premier lieu le lait (à la poubelle le biberon du matin), plus de coca light, de bonbons, de pates classiques et surtout de kinder qu'il affectionnait particulièrement, etc...
Hier soir, avec mon mari, nous sommes allés chercher loulou à la crèche et nous n'en croyions pas nos yeux: il était fatigué mais pas comme d'habitude. Lorsqu'il est crevé en sortant de la crèche il nous en fait voir de toutes les couleurs et là il a posé sa tête contre mon épaule et a attendu que le voyage (1 heure) se passe. Trois ans et demi que ce n'était JAMAIS arrivé. Arrivés à la maison, ça a continué. Dans le bain, c'est TOUJOURS cris et larmes pour les cheveux et là rien... il a demandé à se rincer seul avec le pommeau de douche. A table il a discuté tranquillement, n'a rechigné sur rien, à réclamé du chocolat en dessert et lorsque nous lui avons dit non en proposant une compote de fruits maison il a boudé une minute et à mangé tranquillement.
Je vous explique pas nos regards avec mon mari. Je lui ai même dit : si c'est une coïncidence, c'est hallucinant.
Cela ne fait que quatre jours aujourd'hui (ils disent que l'enfant sensible aux phosphates se désintoxique en 4 jours).
Je vous tiendrais au courant de l'évolution car pour moi aujourd'hui ça tient de l'évidence. Quand il a eu 4 mois nous lui avons donné du bledidej et compagnie. Je ne comprenais pas pourquoi mon petit loulou était passé du statut d'ange à démon de la maison. A ce moment là je n'ai fait aucun lien avec l'alimentation. J'ai mis ça sur le compte de la prématurité, bêtement, en me disant que jusque là il récupérait et qu'après les pleurs était son vrai caractère.
Après coup je resitue ses crises et il est vrai que c'est souvent une heure après le biberon ou les repas. Et surtout : son papa, depuis toujours, me dit qu'il ne peut pas boire du lait, que les oeufs lui donnent mal à la tête, que les plats cuisinés aussi, etc... J'ai pensé qu'il me mettait la pression pour que je cuisine davantage et refusé en bloc d'écouter cela. Lui même n'aurait pas pensé à ça pour notre fils. Ca lui a paru évident lorsque je lui ai montré les articles sur les phosphates en fait.
Forum
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Les intolérances alimentaires peuvent avoir des effets secondaires absolument incroyables et c'est largement prouvé. D'ailleurs, de plus en plus les médecins font faire des analyses de sang pour le gluten car de nombreux enfants ne le tolèrent pas bien et c'est facilement visible dans le sang.
De même de plus en plus de pays se rendent compte que l'alimentation de nos enfants n'est vraiment pas très bonne et il y a peu de temps j'ai vu une enquête faite dans des cantines scolaires dans des milieux défavorisés en Angleterre. Ils demandaient aux enfants de ne plus manger comme d'habitude (là bas ils viennent à l'école avec leur "box" et dedans c'est sandwichs, chips et boissons gazeuses + souvent une barre chocolatée en dessert !!!!). Les enfants étaient méconnaissables !!! beaucoup plus sages, les résultats scolaires étaient bien meilleurs... Mêmes les personnes qui étaient en charge de l'enquête n'en revenaient pas des résultats !
Ma fille ne boit plus de lait de vache depuis un moment, j'ai vu tout de suite la différence. De même l'osteo de mes enfants a toujours déconseillé le lait de vache (souvent responsable de problèmes ORL) et de limiter le gluten et le sucre blanc.
Forum
Mon fils de 10 ans était sous Ritaline depuis l’âge de 5 ans. Cela l’a aidé, notamment pour continuer à être « toléré » à l’école. Cependant son comportement et sa capacité de concentration sont restés à un niveau très mauvais (nécessité d’une assistante à l’école).
Depuis 11 mois maintenant nous essayons la diète Hafer, mais en complément de la Ritaline. Résultat à l’école au bout de 3 semaines (pas encore au courant afin d’avoir un avis objectif): « votre fils est méconnaissable ». J’ai peu à peu vu renaitre mon fils. Lui qui était parfois dépressif a retrouvé sa joie de vivre. La guerre incessante à la maison, qui empoisonnait notre vie de famille, a cessé. La sérénité est revenue!
Cependant si le comportement s’est grandement amélioré, sa capacité de concentration reste très faible. Est- ce le « manque d’entrainement » suite à toutes ces années gâchées ? L’avenir nous le dira.
J’ai changé de psychiatre... Comment rester avec une psychiatre qui a ainsi enfoncé mon fils dans cet état de mal-être...J’ai trouvé une psychiatre homéopathe. Premier entretien, au bout de 2 mn: « vous savez que votre fils a des intolérances alimentaires ? » !! Je crois avoir trouvé le bon soutien enfin. Avec un traitement homéopathique en complément du régime alimentaire qu’elle insiste pour que je continue, on a pu pour la première fois ARRETER LA RITALINE avec un effet positif ! (les essais antérieurs étaient des désastres). Ca date du mois dernier, donc après 4 mois d’homéopathie. Il est plus détendu que avec, et tous les tics et manies ont disparu.
Restent encore des troubles, et reste encore son manque de concentration, mais on voit bien qu’on avance enfin dans la bonne direction. Je me dis sans cesse que si on avait appliqué ce régime dès les premiers symptômes (2 ans ?), son état n’aurait jamais été aussi grave qu’il a ensuite été.
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Voici donc mon témoignage. Sans soute tous les enfants hyperactifs (ou même autistes) ne sont pas sensibles aux phosphates, mais pourquoi se priver d’un test alimentaire sur 4 jours ? Pour mon fils le changement était évident le 2eme jour, c’était incroyable! Alors vous qui hésitez encore, essayez, par amour pour vos enfants. Si ça ne fait rien, vous aurez juste essayé un peu de nourriture plus saine quelques jours. Et si vous voyez un changement, alors vous serez au début du bon chemin."
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Voilà 3 mois que j’ai commencé la diète Hafer. Aujourd’hui, Jordan est 2ème en matières littéraires et 4ème en matières scientifiques. Il a bien admis le régime et n’a plus de problème à l’école. Plus de punitions et sa moyenne à l’école est montée. Au foot, il n’a plus de problèmes relationnels et s’est bien intégré à l’équipe. Et à la maison, on revit !!!! Jordan reste un enfant éveillé, actif mais joyeux, agréable et câlin. Il admet les règles désormais et les suit. En fait, je m’aperçois très vite lorsqu’il fait un écart car son comportement change pratiquement immédiatement. Dans ce cas : soit je lui donne une cuillère de vinaigre de vin (mais il n’aime pas), soit une gélule de Calcium/magnésium. Mais, la plupart du temps, il respecte son régime. C’est donc très rare que nous devons lui en donner.
Pour Jordan, cette diète est très bénéfique et je trouve assez facile à faire lorsqu’on a pris l’habitude des produits permis (au début, c’est un peu galère car il faut éplucher toutes les étiquettes). Travaillant à temps complet, je me suis mise à cuisiner les week-ends et prépare les repas pour une partie de la semaine que je congèle.
Cela donne un peu plus de travail, mais l’essentiel c’est que Jordan aille bien maintenant.
Il faut savoir que lorsque Jordan fait un écart, cela se remarque immédiatement et malgré le vinaigre de vin (qui limite les dégâts), cela dure deux à trois jours. Jordan a pris conscience des réels bénéfices qu’il obtient en suivant son régime et fait de moins en moins d’écarts.
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Mon petit mange depuis cette année à la cantine et hélas les effets furent immédiats et désastreux. Le calcium/magnésium est un allié mais je n'ai pas voulu lui en donner tous les jours. Aussi, je suis allée consulter un homéopathe. Il prend des granules et il a des oligo éléments (magnésium) à prendre tous les soirs. Il avait des tics, un comportement agressif, une opposition permanente et il ne cessait pas de sauter, courir, se faire mal et épuiser tous le monde. Ses notes avaient chutées dangereusement.
Le traitement est efficace. Nous consultons tous les trois mois. A la maison, bien sur, on continue le régime sans phosphates.
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Mon fils a un comportement qui se modifie lorsqu'il mange des haricots vert et des agrumes donc nous les avons ôtés de son alimentation. Apparemment les pommes lui conviennent. A partir de la diète, nous avons essayé divers aliments et nous basons désormais notre alimentation en fonction des effets que nous avons détectés sur Jordan. Pour le petit déjeuner, je lui prépare moi-même des cookies, des pan cakes ou des gâteaux maison car il n'aime pas les biscuits bio ni les céréales. Attention à la levure, je prends celle fabriquée avec du bicarbonate achetée en magasin bio. Il y a toujours le problème de la cantine mais avec le traitement homéopathique et du magnésium c'est gérable. Le magnésium lui fait du bien car de lui-même il le réclame.